Les constructeurs automobiles doivent respecter les règles imposées par les autorités en matière de limitation des rejets nocifs. L’objectif consiste à partir plus propre et protéger l’environnement. Diverses directives de l’EOBD de la norme Euro III veillent au grain. Le témoin activé nécessite l’attention et la prise de disposition adaptée.
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Composition du système antipollution
Pour une compréhension rapide, le système antipollution se matérialise par une puce destinée à contrôler les émissions toxiques du moteur. Elle vérifie que ces dernières respectent la norme autorisée, et envoie immédiatement un signal dès qu’elle détecte une anomalie antipollution sur votre voiture. La génération de produits nocifs s’effectue généralement durant deux phases précises du fonctionnement du moulin, à savoir pendant la combustion, et celle qui la suit immédiatement. Sur ces deux périodes, différents capteurs permettent de vérifier l’intensité des particules susceptibles de nuire à l’environnement.
De ce fait, un système antipollution défaillant risque de ne plus être en mesure de reconnaître ces limites, plaçant votre véhicule dans un problème de dysfonctionnement, et peut alors vous exposer à des sanctions. Différents composants doivent travailler de concert pour réussir à assurer ce respect des lois. Un seul d’entre eux hors service ou défaillant peut vous coûter cher en cas de contrôle antipollution sur votre véhicule.
La phase de combustion
Durant cette phase, le carburant est enflammé, et ce processus provoque une réaction chimique produisant une quantité importante de résidus nocifs, surtout si la combustion ne se fait pas dans les meilleures conditions. Plusieurs éléments œuvrent ainsi l’un après l’autre ou en même temps, pour optimiser la combustion du carburant.
Le capteur Pmh constitue la première pièce de cette chaîne. Appelé également calculateur, il détermine la quantité de carburant à injecter en fonction du nombre tours du moteur en entraînement, ou durant le point mort. Un réglage de base mal fait provoquera systématiquement une ignition de mauvaise qualité, ce que ce composant traduira par un signal irrégulier. Celui-ci engendrera par conséquent un taux d’émissions nocives élevé.
En deuxième ligne vient le capteur de pression de l’air. Il définit la quantité d’air aspiré par le moteur dans sa phase de fonctionnement, au moment où les bougies provoquent l’étincelle et demandent de l’oxygène pour brûler le carburant. Cette procédure nécessite aussi un calcul extrêmement pointilleux, la moindre erreur (trop d’air aspiré ou pas assez) influe négativement sur la combustion.
Par ailleurs, le capteur de température du liquide de refroidissement joue également un rôle important pour donner les meilleures conditions à la combustion et ainsi éviter d’avoir un système antipollution défaillant. La bonne température assure l’équilibre idéal du mélange d’air et de carburant. Aucun résidu de carburant (combinaison trop riche) ni un trop plein d’air (mix trop pauvre) ne permettra le fonctionnement normal du moteur. A contrario, il suffira de voir la couleur des gaz d’échappement (trop noire) pour déduire d’un système antipollution défaillant.
Enfin, la sonde à oxygène, également appelée sonde lambda, constitue le dernier rempart de détection de la bonne marche de l’antipollution. Son rôle consiste à contrôler l’efficacité des autres capteurs, en vérifiant la composition des émissions. Placée au niveau de l’échappement, elle donne l’alerte si le taux d’oxygène présent dans les gaz résiduels est trop élevé. Cette situation se traduit en effet par une combustion de mauvaise qualité, et qui nécessite une mise au point.
La phase post combustion
Cette partie concerne le traitement des émissions après la combustion, de manière à être le moins nocif possible. Divers capteurs interviennent également durant le processus. Le seul d’entre eux qui ne s’acquitte pas de sa tâche symbolise clairement un système antipollution défaillant.
Pour les véhicules à essence, tout repose principalement sur la sonde à oxygène post-catalyseur. Celle-ci analyse un fonctionnement efficace du catalyseur en transmettant le taux d’oxygène produit. Un problème se traduit par une émission importante de polluants.
En ce qui concerne les motorisations diesel, ce rôle incombe à la sonde pression différentielle, qui se charge de vérifier la pression dans le filtre à particules. Un niveau trop élevé conduira à un élément colmaté, tandis que celui-ci sera détruit ou considéré comme inexistant à un taux trop bas. Dans les deux cas, il faut contrôler l’antipollution pour trouver le juste équilibre, au risque de ne pas pouvoir redémarrer.
Enfin, la vanne EGR représente le dispositif final le plus important, puisqu’elle renvoie les gaz d’échappement dans la chambre de combustion. Les résidus toxiques restent alors dans le moteur et ne sortent pas. Une défaillance de ce système rendra votre voiture polluante et risquera de vous coûter une amende durant un contrôle technique.
Manifestation des défaillances et solutions
Vous pourrez vous rendre compte d’un dysfonctionnement dans votre moteur dès que le voyant antipollution s’allume sur votre tableau de bord. Selon le capteur incriminé, les conséquences peuvent se traduire par une voiture qui continue de rouler, mais qui produira certainement des résidus toxiques d’une quantité dépassant les normes autorisées. Au pire des cas, votre automobile risque de s’immobiliser et ne plus redémarrer, et vous n’aurez d’autres options que de trouver une barre de remorquage pour la tracter jusqu’au garage le plus proche.
Le symbole tableau de bord doit ainsi vous mettre la puce à l’oreille. La manière dont il s’allume indique la gravité de la situation. Un voyant moteur rouge signalé en permanence annonce souvent un risque d’incendie, ou un souci plus dangereux découlant d’un capteur inopérant. Par contre, un clignotement traduit généralement un pot catalytique hors service, que vous devez alors remplacer au plus tôt, car votre voiture devient polluante. Enfin, une alternance d’allumage et d’extinction du témoin peut signifier simplement un problème au niveau du tableau de bord.
Dans tous les cas, vous devez soumettre l’antipollution à contrôler par un professionnel. Le diagnostic indiquera la gravité de la situation. Selon les résultats, vous aurez au minimum besoin de refaire une programmation des différents capteurs. Au pire, il vous faudra remplacer les pièces défaillantes.
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